Publié dans Société

Isotry - Les commerçants réclament l'élimination des marchés illégaux

Publié le lundi, 13 janvier 2025

Hier, les membres de l’association des commerçants locaux d’Andrianjaka, située à Isotry, ont organisé une conférence de presse. Ils ont exprimé leur mécontentement face à l’implantation illégale de vendeurs non autorisés sur le marché. Ces commerçants ambulants se sont installés sans autorisation officielle et perturbent l’ordre du marché légitime. Selon Haja, le président de l’association, « Nous demandons la suppression de ces marchés. Cela est conforme à l’arrêté stipulant qu'il est interdit d’établir des marchés sous quelque forme que ce soit.

Nous continuerons à mener des actions car cette situation n'est pas acceptée par les commerçants ». Selon lui, les vendeurs légitimes ont de plus en plus de mal à rivaliser avec les commerçants ambulants, ce qui nuit à leur activité et à leur volume de vente.

Discussions

Selon Pauline, une vendeuse, « l’un des problèmes concerne la gestion des déchets. En effet, après les fêtes, les marchés illégaux laissent souvent derrière eux des déchets non collectés. Cela crée un environnement insalubre et contribue à la dégradation de l’image du marché, déjà fragilisée par la présence des commerçants informels ». Des discussions ont eu lieu avec les autorités municipales pour résoudre ce problème. Cependant, les commerçants déplorent l'absence de mesures concrètes. « Nous avons déjà alerté la municipalité à plusieurs reprises, mais jusqu’à aujourd'hui, aucune solution n’a été mise en place. Nous craignons que ces marchés illégaux se multiplient », ont ajouté les membres de l’association. Actuellement, trois marchés illégaux existent dans la zone, et les commerçants légitimes redoutent que cette tendance s’étende davantage si rien n'est fait. Ils exigent une intervention rapide des autorités pour résoudre ce problème et garantir une meilleure gestion des espaces commerciaux.

 

Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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